Les hommes sont des femmes comme les autres !
C’est à Groucho Marx que l’on doit cette boutade plus profonde qu’il n’y paraît. Parce que les relations entre nous et eux sont toujours aussi compliquées. Entre disparité salariale, plafond de verre, harcèlement de rue, pouvoir phallocratique…, on sait que beaucoup de chemin reste à parcourir.
Mais, d’un autre côté, il faut bien reconnaître que les garçons, enfin nombre d’entre eux, on fait de gros progrès. Comme le dit Caroline Vigneaux, il ne faut pas oublier que toutes les conquêtes du féminisme, du droit de vote (en 1946, pas de quoi être fière alors que les Suédoises l’ont obtenu en… 1718!) à l’autorisation de servir dans les sous-marins (la dernière loi restrictive en France, abrogée en 2014 et effective depuis juillet dernier), ce sont des hommes qui les ont rendues possibles.
Des hommes «modernes»? Ou tout simplement des hommes normaux, sensibles, intelligents… mais pas des hommes parfaits. Parce qu’on ne les aimerait pas s’ils n’avaient pas leurs petits défauts et que nous ne sommes pas non plus totalement stupides. Nous sommes capables de comprendre le second degré. Ce n’est pas un hasard si nous constituons la majorité du public d’Olivier de Benoist, dont les horreurs nous font mourir de rire. Et la perfection, c’est fatigant, même pour nous.
Cette volonté de se conforter à une image idéale pour nos parents, notre conjoint, nos amis et le reste du monde, et qui nous pousse à nous sentir responsable de tout, surtout de ce contre quoi on ne peut rien (la paix dans le monde, on est pour, mais on ne voit pas bien comment faire…) et à culpabiliser. Et ça, on arrête ! Parce que, si la femme est un homme comme les autres, elle a aussi le droit de ne pas être parfaite. Même si nous, on s’en approche quand même beaucoup !
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